Laboratoire de Géo-matériaux Environnement & Aménagement (LGEA)

L’objectif de l’équipe est, d’une part, d’étudier les transferts à travers les sols et la zone non saturée de l’aquifère. Toutes les difficultés de modéliser ces transferts proviennent de la caractérisation des différentes relations non linéaire entre la perméabilité, la capacité capillaire, la macro dispersion et la teneur en eau et /ou de la température ainsi que les paramètres qui interviennent dans toutes ces relations. Les recherches seront orientées selon deux approches différentes : du développement de nouvelle méthode numérique au suivi des variables d‘état (teneur en eau – pression). Et d’autre part de mettre au point un appareil destiné à mesurer la caractéristique physique essentielle des problèmes d’écoulements en milieu non saturés : la conductivité capillaire, analogue au coefficient de perméabilité des écoulements en milieu saturé. Les principaux problèmes qui impliquent des sols ou des roches sous saturation partielle sont :

 − Les fondations de très nombreuses constructions superficielles s’appuient sur des sols non saturés.

 − Les ruptures dans les pentes et les talus sont souvent liées à des modifications du degré de saturation.

 − Dans les pays à climats arides ou semi-arides, les sols sont souvent non saturés.

Actuellement l’équipe de recherche travaille sur l’ajout de la poudre de verre dans le béton en remplacement d’une quantité de ciment à définir, C’est un sujet expérimental, La valorisation de la poudre de verre dans les bétons, est une technique qui s’inscrit dans le développement durable, puisque cette poudre sera récupérée par le broyage des déchets de verre jetés à la nature. En outre, l’ajout de la poudre de verre conduit à améliorer les propriétés mécaniques du béton et réduit l’utilisation du ciment. Ce dernier, en plus, des poussières produites, il engendre des émissions du gaz à effet de serre (GES) et principalement le CO2, ce qui génère la pollution de l’environnement (une tonne du ciment produit environ une tonne de gaz à effet de serre). Ainsi, la réduction de la production du ciment qui diminue le coût, a un aspect environnemental, technologique et économique. Mais, la question qui se pose, comment cette poudre ajoutée au béton améliore ou du moins maintient  les propriétés mécaniques du béton malgré la réduction de   la quantité du ciment, le but de ce travail est de déterminer la quantité de ciment qu’on peut remplacer par la poudre de verre pour améliorer ou tout au moins garder les mêmes propriétés du béton,

L’équipe « Aménagements Hydrotechniques » s’intéresse, en général, à la conception et au calcul des ouvrages de génie civil implantés sur le littoral marin ou bien dans les cours d’eau. Parmi ces ouvrages, on citera notamment, les différents types de quais maritimes (poids, en caissons, sur pieux ou avec des palplanches), les digues de protection portuaires (en enrochements naturels ou artificiels, ou en béton massif) et les barrages (en terre, en enrochement ou en béton). Plus particulièrement, l’équipe s’intéresse à l’étude de l’interaction dynamique de ces ouvrages avec le sol de contact. Ainsi, la présence de l’activité sismique en Algérie n’épargne pas les ouvrages de l’infrastructure maritime et fluviale (construction et réhabilitation). Le  bilan est d’autant plus lourd, que l’aléa sismique se conjugue au fait de fonder ces ouvrages dans une zone de forte sismicité (nord du pays) ou sur un sol de mauvaises caractéristiques (présence de couches liquéfiables, faible portance, compressibilité, etc.). Dans de telles circonstances, il est recommandé de chercher le bon sol en profondeur, privilégiant ainsi l’emploi de fondations  profondes (palplanches, pieux,..).